Quel chance d’atterrir pile sur un numéro collector. Avec une couverture en avant goût des apéros-huîtres qui nous attendent pour l’été et une sympathique critique de la rédac’ chef. Merci Caroline !
Le vernissage, c’était hier. Et c’était VRAIMENT bon. Météo France avait fait les choses en grand : gros lessivage pendant toute la journée, vent à décorner les boeufs à l’heure du goûter puis soleil pour toute la soirée. Il ne restait plus qu’à sortir les bouteilles et attendre les invités. Et là, pour l’artiste, c’est le deuxième moment cadeau (le premier c’est quand on peint les toiles) : défilé de visages amis, retrouvailles en pagaille, rencontres inattendues, famille qui fourmille, commentaires sous les toiles, …
Pour en rajouter sur la lumière du soir, visite surprise en prime d’une délégation argentine nourrie avec ses deux stars internationales de la planète polo. Aucun risque de se sentir à Bagatelle pour autant. Ici, on trinquait à l’été, aux vacances, aux nouveaux projets de peintures et au plaisir d’être ensemble c’est tout. A quelques exceptions près (une pensée pour Bruxelles, et Buenos Aires), presque tous les amis collectionneurs étaient aussi avec nous.
La présence bienveillante de mes deux grands parents peintres flottait dans l’air. Ma grand-mère paternelle centenaire, celle qui m’a fait tomber dans la marmite de la peinture, s’est rappelée à l’assemblée via le beau cadeau souvenir d’un cousin (une de mes toutes premières toiles offerte à Mère-grand il y a plus de 15 ans et oubliée depuis). Mon grand-père maternel, excellent aquarelliste, via le souvenir d’un des rituels de famille. Au dessert des grandes réunions, il interrogeait d’un sourire gourmand les dizaines de petits enfants pour savoir si oui ou non on avait vraiment affaire à un « grand jour ». Puis, sous la pression bruyante des enfants dont la vie aurait été définitivement gâchée dans le cas contraire, il jugeait que finalement, … oui ! Et il sortait alors une grande boîte de nounours en guimauve. Format boulangerie.
Hier soir, il y avait plein de nounours 🙂
Un petit week-end à Gif pour se chauffer avant Versailles. Une expo remarquablement bien organisée par l’équipe culturelle de la mairie. Les toiles sont toutes fières d’être posées là pour leur première sortie en public :). J’y serai jusqu’à 19:00 ce soir. Infos utiles par ici.
Santorini, au bord du cratère volcanique? Safaga, derrière la barrière de corail ? La surface toute proche, le fond très loin. L’eau : incroyablement claire extrêmement agréable. Il reste un peu d’air chaud de là haut dans les poumons. Juste ce qu’il faut pour ne pas descendre plus bas et garder le dos au soleil. Une légère poussée des jambes pour avancer. Puis on vole, les bras comme des ailes, totalement décontracté. Loin du fond, sans repère. La caresse fluide sur le visage est la seule preuve de mouvement. Totalement décontractant.
L’endroit parfait pour exposer un week-end de Printemps, juste avant l’accrochage de l’expo de Versailles. Parfait pour au moins 3 raisons . D’abord , c’est un charmant château du 18ème qui accueillit notamment la célèbre Marquise de Fontenay. Ensuite, c’est le lieu d’exposition privilégié de la ville de Gif sur Yvette. Enfin, c’est à 500 mètres de mon atelier :). Une sélection d’acryliques et d’aquarelles sur le thème du Regard.
Horaires : samedi 2 et dimanche 3 juin; 14h00 à 19h30
Ca commence souvent en se promenant sur la plage la tête en bas, vers les coquillages. On avance penché, lentement, très concentré. Trouver la plus jaune des littorines, le plus harmonieux verre poli, le premier grain de café. On décide de démarrer une collection, comme à chaque début d’été. L’un d’entre nous tombe sur un caillou tentant. C’est parti pour une compèt’. On ne nait pas tous égaux devant le ricochet. Il faut un double talent. De sélectionneur d’abord : préférer plat pour assurer le rebond, rond pour garder une forme homogène en rotation, pas trop fin et pas trop léger pour assurer une bonne stabilité de vol et une belle longueur de tir. Talent de lanceur ensuite : le bon angle au raz de l’eau, en dessous de l’épaule, la distance du premier rebond (pas moins de 5 mètres), … Mais tout cela ne peut rien contre un clapot contrariant. Choisir son moment reste donc la clé du succès. Par exemple, on voit bien ici que pour notre lanceur de gauche, le tir a du être aussi rapide et spontané que l’habillage du matin et que le retroussage de jeans. Mais sans doute réussi car on sent bien qu’à droite, on ne veut pas rater son coup …
Je les aime bien toutes les trois mais il va falloir choisir. C’est la faute d’une graphiste rapide, inspirée et en jupe rouge : Elvire Thonnat. Bon j’ai déjà une petite idée de ma préférée mais je suis preneur des votes.