Archives de catégorie : 2012
Saatchi online sélectionne « Jeté d’écume »
Bon, OK… C’est pas complètement pareil que d’entrer à la fameuse Gallery éponyme de Londres.
Mais quand même, j’ai eu un petit morceau de satisfaction quand Rebecca Wilson, directrice de la Saatchi Gallery, m’a envoyé un message avant hier pour m’informer qu’elle me retenait dans sa sélection de la semaine sur Saatchi online. « Jeté d’écume » faisait l’affiche de ma dernière expo à Versailles et continue son bonhomme de chemin. Nous verrons bien jusqu’où ?
« Felicità »
C’est la dernière toile de 2012. J’ai adoré la peindre … et prendre le soleil à chaque coup de pinceau. Elle aurait bien mérité sa place à l’accrochage de l’expo « Bliss » car on n’est pas loin de nager dans le bonheur ici aussi. Personnellement, j’y trouve au moins 5 ingrédients indispensables.
Un titre en forme de voeux. Le 6 décembre, j’ai senti effectivement que la fin du monde était proche. Deux planètes se sont à nouveau raté de peu et semblent reparties dans leur rotations lointaines. 2012 s’est donc achevée « de manera terminante »: claire, sans discussion. 2013 sera surprenante. Et les jours rallongent désormais. Felicità ! 🙂
« Perspective de sirène »
Les voiles d’avant piaffent. Prendre le vent avant les autres, c’est leur boulot. Mais dans un temps comme aujourd’hui, c’est un privilège. Le bout dehors est à la hauteur de leur impatience et les emmène chercher de la traction loin devant la proue. La trinquette enchaîne en transition juste derrière. La carène taillée pour le large a pris son rythme, bien callée sur le flanc tribord. Elle divise la houle dans une parfaite impartialité, la laissant se refermer derrière dans un sillage léger mais élaboré.
Le spectacle de ce cotre puissant qui file plein ouest pourrait en impressionner plus d’un. Pas la mer… Elle est sa raison d’être, son terrain de jeu. Elle est à la source. L’inspiration de son architecte, la passion de ses charpentiers. Elle décide de tout et révèle tout. S’il est beau dans ses lignes, c’est pour elle et grâce à elle.
D’ailleurs, cela ne la laisse pas insensible, la mer. Pour la première fois, elle qui d’habitude contrôle si bien tout autour, du clapot du jour aux risées de bonne humeur. Elle se laisse cette fois complètement dépasser par ses émotions. Un battement de cœur lui échappe. Soulève un ourlet d’une transparence lumineuse. Lance quelques perles joyeuses …
« Wavy »
Il faisait doux ce matin. Facile de se lever tôt : il suffisait de regarder le haut des arbres dans le ciel de la fenêtre pour comprendre que la journée allait être généreuse. Ces jours là, il vaut mieux les attraper en entier. Etre le premier sur place pour s’en mettre plein les yeux. Sur la plage, les orteils plongent dans le sable et s’offrent le premier massage du jour . L’air n’est pas parfaitement pur. Comme un reste de brumisation laissé par l’aube, qui fusionne un peu les lignes d’horizon et arrange les contours. La mer se régale à l’avance : la brise thermique sera là dans quelques heures, comme une bonne surprise hyper prévisible. La lumière est fière : ses couleurs du jour sont particulièrement réussies et le tracé des ombres très sûrs. Elle profite d’une tignasse salée pour montrer l’étendue de sa palette: du blanc au noir en passant par tous les blonds. Le thermique se fait la main en balançant une petite risée dans cette brillante composition, histoire d’admirer au moins une épaule dorée. Très belle, cette épaule !
« Quincy Davis », inspirée par Morgan Maasen
Une énigme. Blonde comme les dunes, elle surfe comme une princesse et mène une vie active sur le circuit pro mondial depuis déjà quelques années. Elle a 16 ans et vient de New York : à Montauk, au nord de Long Island. Tout est normal. Quincy Davis porte un sourire insouciant sur un style franchement incisif . Des courbes exceptionnelles dessinées à grands coups d’écume dans les swells les plus glossy de la planète. Une chance pour les vagues, pour nos yeux, et pour les objectifs.
Morgan Maasen vient de l’ Ouest avec le sien d’objectif. Un californien champion du cadrage et du contraste. Souvent au bon endroit dans les vagues. Quand Morgan croise Quincy, cela donne une série de clichés superbes qui m’ont inspiré cette dernière toile.
La déferlante Facebook
Mark Tipple tient ses promesses : enthousiasmé par le résultat du projet de peinture inspiré par l’une de ses photographies, il avait promis de publier l’image sur sa page Facebook. C’est arrivé le WE dernier …
… et ça a tout d’un coup changé un peu la vie de la mienne de page. Plus de 600 « likes » en quelques heures sur son article, dont une soixantaines sont venus immédiatement « aimer » du côté de chez moi. Bon…, une petite accélération de trafic amoureux, même virtuel, c’est toujours agréable. Mais ce sont les échanges qui suivent qui deviennent vraiment intéressants. Certains visiteurs découvrent soudain l’ensemble de mon travail et des témoignages très touchants arrivent d’Australie, de Croatie, d’Angleterre. Puis des conversations par mail. Lire les émotions provoquées par un tableau à l’autre bout du monde chez un parfait inconnu est un plaisir inattendu. Je crois que je publierai bientôt celles de Tanja à propos de « Rayon Vert ». Et je suis curieux de savoir si « Bain de soleil » finira un jour dans la beach house de Marco, cet italien installé à Sydney. L’autre belle conséquence de ces nouveaux contacts : je découvre grâce à eux 2 nouveaux photographes remarquables qui vont, j’en suis sûr, nourrir aussi mon inspiration : Morgan Maasen et Sarah Lee. Seul petit problème : ma page Facebook a désormais 3 fois plus de portée sur des lecteurs en langue anglaise. il va falloir s’adapter !
Jusqu’au 13 octobre sur CNN
« Ah ! qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de nous ». Cette citation d’opéra-comique a longtemps été le slogan du comptoir le plus connu de l’île. Le « CNN » c’est le « Café Noir Noirmoutier ». Intemporel et incontournable point de rencontre après le marché. Un piano bar chic et branché mené par un galeriste passionné : le lieu idéal pour siroter un cocktail entre amis en commentant les dernières toiles retenues par le patron. C’est l’endroit que je préfère pour prendre le soleil en terrasse avec un croque-madame-Mélusine-café-noir après avoir arrimé le bateau dans le port. Quand on est là, tranquille, posé face au quai et au soleil, c’est vraiment doux. Et quand les toiles qui sont accrochées derrière sont les siennes, la Mélusine est vraiment bonne.
Seize d’entre elles sont là jusqu’au 13 octobre, dont les dernières productions de l’été. Je les envie les veinardes ! Elles vont en entendre des récits de croisières et de soirées, des scoops, des confidences. Elles vont en savourer des soirées au piano. Elles vont en croiser des regards. Intrigués, curieux, amateur… ou pas, furtifs ou insistants. C’est déjà un plaisir de les accrocher là. L’endroit semble fait pour elles.
Casquette
« The Underwater Project » de Mark Tipple
Mark est un remarquable photographe de documentaires australien. Il met son talent au service de nombreux projets ayant un objectif de developpement social. Il est un des fondateurs de « The Underwater Project ». Et c’est en recherchant des images de vagues sur Pinterest que je suis tombé sur son travail. Un choc visuel ! Une vision totalement inédite de la photographie de surf. Nous sommes entrés en contact via Facebook. J’avais très envie d’utiliser une de ces images décoiffantes pour un projet de tableau, il m’a donné son OK pour le sujet ci-dessous avant de suivre de près l’avancement du tableau.
Si cette image vous intéresse, vous n’allez pas être déçus par ce qui suit sur le site. Profitez-en pour parcourir aussi ses photos de portraits et de déserts. J’aime beaucoup son cadrage et ses couleurs. Pur talent from down under !