Ces matins d’été: quand la mer est d’huile, le soleil chaud et la mer haute… Le vent a disparu. Les plannings aussi. Aucune espèce d’organisation ne résiste à ce temps là. La contrainte minimum du déjeuner de famille cède tacitement. Les enfants s’éparpillent, chacun à son plaisir improvisé. S’offrir un festin de baignades par exemple.
Passer d’une crique à l’autre, d’une plage à l’autre. Plonger de l’estacade, puis des rochers de l’Anse Rouge, puis de la jetée Lasserre au Nord des Souzeaux… remonter dans le bois de la Chaize côté Ouest, et finalement bifurquer à droite pour retrouver l’étendue de la Clère s’afficher en panorama large au bout d’un canyon de chênes verts et de pins. La serviette commence à être franchement humide. Hâte de retrouver le sable chaud dans quelques mètres. Et ce repère familier qui va apparaître légèrement sur la droite: le rocher du Cob.