On était bien. Il avait fait beau toute la journée. Comme si le titre de l’expo avait un peu intimidé l’hiver sans trop y croire. Au bord du fameux Prinsengracht (canal du prince) et à l’angle du Eglentiersgracht (comme son nom l’indique).
Il y a pile un an, on patinait sur ces canaux. Cette fois-ci, on trinquait sous les étoiles au milieu des toiles avec de la bonne musique. La galerie Rockarchive est un endroit plein de bonnes vibes. Les murs sont habitués aux clichés originaux sublimes de Jagger, Dylan ou Blondie… mais ils n’ont pas l’air contre quelques sirènes grecques pour changer. Le vernissage, ca fait partie de ces moments de bonheur prévisibles. L’instant parfait: entouré de la famille, d’amis et/ou de collectionneurs (souvent les mêmes), et du travail des douze derniers mois. Des visites surprises, du vin, des conversations jusque tard dans la nuit. On est bien.
Au dernier moment de la dernière heure du dernier jour, juste avant que je referme la galerie, une belle visite surprise: une voisine proche, figure de la chanson à Amsterdam et patronne d’un très ancien bar très fameux. Elle repart avec un dessin sous le bras.