Pince broyeuse à tribord. Pince coupante à bâbord. S’il grandit sans encombre et qu’il échappe aux pêcheurs, le homard est équipé pour vivre vieux, très vieux, et en aussi bonne forme que ses congénères les plus jeunes. D’où ce mythe de l’immortalité du homard.
Une dissymétrie des pinces qui ne gâche pas l’esthétique. Notamment chez le fameux homard dit « bleu » breton. Un noir aux reflets azur constellé de taches blanches. Un sujet très intéressant à travailler en peinture lorsqu’il n’est pas éclairé de lumière directe: les points de reflets se confondent facilement avec les taches de sa robe.
Une belle combinaison de puissance et de finesse exceptionnelles (sa chair). OK. Le roi des crustacés mérite sa couronne !