C’est comme ça… j’en ai besoin. C’est probablement le sujet que j’ai le plus dessiné pendant mon adolescence. Mes cahiers et les marges de mes livres en étaient remplis. Des petites ourlées, des énormes effrayantes, des transparentes, des glossy, avec des lèvres fines et régulières ou bien déchirantes, des épaules anguleuses ou douces … Pour l’épreuve du bac, j’avais décidé que je trouverais un lien entre le sujet et une vague. « Représentez une confrontation entre l’infiniment grand et l’infiniment petit » : cet épreuve s’est transformée en régal. Le « petit » était un surfeur.
Je suis fasciné par la vague. J’y vois une forme de beauté parfaite. Et par la surf culture. On y voit aussi des beautés parfaites. Je peux rester en observation longtemps, autant devant une série de micro vagues de rivage que de splendides tubes. C’est peut-être de là que me vient cette envie permanente de travailler le reflet et la transparence. Et aussi les épaules.
C’est de là je le sais bien que me vient cette attirance tenace pour l’Australie.