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« Reach the beach ». Tribute to the Veedub kombi
Dans quelques semaines, cette pépite du road trip cessera d’être fabriqué à Sao Paulo. En bon hippie chic qui se respecte, j’ai senti qu’il fallait que je célèbre ce passage par un clin d’oeil artistique à cette silhouette unique. J’en suis fan. Un de mes boards Pinterest en témoigne …
Danse sous les nuages
Nager sous les vagues d’Hawaï, c’est beau comme danser sous les nuages.
Il y a exactement un an, mon projet à partir du travail de l’australien Mark Tipple me conduisait à Hawaï vers une autre photographe hyper talentueuse. J’ai suivi de très près Sarah Lee depuis ce moment là. Chacun de ses clichés continue de me fasciner. Je m’étais donc promis d’en choisir un comme sujet.
J’ai commencé par une petite aquarelle pour me faire la main. Comme si le chantier me semblait trop impressionnant pour passer directement à un grand format. Le hasard a fait qu’elle a atterri à Hawaï comme cadeau de remerciement à ma 300ème fan sur Facebook. Alexandra Gomez, une jeune et joyeuse lycéenne d’Honolulu qui emmène consciencieusement son surf à l’école pour pas rater trop de vagues en fin d’après-midi … Y’ en a quand même qui démarrent pas trop mal dans la vie !
Bref. Avec l’accord de Sarah Lee, et après une hésitation infinie entre plusieurs de ses clichés fabuleux, j’ai finalement attaqué un projet plus sérieux, ce qui a donné cette toile de l’été. Un immense plaisir à produire 🙂
Trois cormorans à Hoedic
Hoedic comme … Edig (caneton en breton). La petite soeur de l’île de Houat est l’escale préférée de la partie amarinée de la famille. Cela faisait déjà 4 ans que je n’y avais pas posé l’étrave de mon canot à voile.
J’ai peint cette toile cet été, quelques jours avant de profiter d’un vent de Sud Ouest un peu sévère mais porteur, qui nous a amené en un seul bord de Noirmoutier jusqu’au merveilleux Port La Croix. Cette fois ci, les cormorans étaient fidèles au poste pour saluer l’arrivée autour du phare du Gros Gueguez, mais surtout une joyeuse bande de marsouins et plusieurs fous de bassan. Leur regard et leur attaque parfaite en piqué me fascinent. Je crois bien que ces fous sont les prochaines bêtes à plumes qui finiront un jour sur une de mes toiles.
Mon bonheur ici : travailler les reflets et les remous de leur sillage.
Eau douce
Laisser le sel sécher sur la peau après la mer. C’est une option. J’aime bien. Cela donne un parfum particulier à la peau et une saveur intéressante dès que l’on se lèche les babines. Rincer à l’eau douce, c’est bien aussi. Surtout si c’est dehors ! La douche devient alors un plaisir en soi.
L’eau devient embrun, le vent balaye tout cela. L’épiderme se lisse au fur a mesure que sable et sel glissent. Il perd en saveur mais gagne en douceur. Commence a respirer mieux. Donc a sourire. Je ne sais pas pourquoi, cette image me fait penser à la fille du « Peintre des étoiles ». Celle qui descend par la rue des Saules, avec du soleil sur son épaule … Les feuilles de saule sans doute ?
On se retrouve à la Clère ?
La Clère, c’est le nom de ma plage. La plage, c’est là où toute les belles histoires commencent pour moi. Dans cette image, je retrouve la chaleur de l’été en début d’après-midi, juste après le café. On est sur la terrasse.
J’entends le vent thermique souffler en tête des chênes verts, prometteurs de belles glissages en windsurfs pendant quelques heures. En attendant de propulser les voiles, il s’amuse dans la tignasse de ma fille. J’entends aussi les vagues qui commencent à rouler un peu plus bruyamment sur la plage à cinquante mètres de là. On est sur la terrasse. Des tomettes anciennes qui renvoient une lumière ocre dans les ombres du T-shirt. C’est ici que l’on viendra prendre un thé après quelques heures en mer. Quand le soleil descend à l’Ouest. On y est si bien qu’on y égare volontiers son temps au soleil à bavarder. La lumière y est forte. Elle rend les silhouettes belles et l’envie de photographier forte. C’est souvent là où l’on se dit au revoir à la fin des vacances. Au revoir à cet amour d’île avec un petit pincement au coeur.
« L’attente »
Je ne sais pas ce qu’elle attend… Le premier jour de la suite ? Le retour du soleil ? Le sommeil ?
Je ne sais pas à quoi elle pense pendant l’attente … Pourquoi une ville qui brille, c’est comme l’océan en contrejour ? A quoi ça ressemble, tout ça, d’en haut ? Est-ce que les vagues seront meilleures demain ?
Elvire à la Juliennais
A l’ombre
A woman’s way
Le flou devant, la lumière derrière. Le torse droit, conquérant et séducteur. Encadré de bras fins et fermes, solides d’une vie menée sans reculer. La main gauche saisit une jupe de pont des arts, longue et très légère, pour progresser mieux sur les sables sous marins. Avancer contre le courant. Déclencher une poignée de larmes salées. La main droite accompagne, sereine et dorée. Toute la féminité de cette silhouette fière se concentre là: dans l’élégance de cette attache et sa manière nonchalante de retenir à peine quatre anneaux lumineux. Comme quatre années heureuses.