Pinteresting !!!

D’où vient cette expression devenue soudain si populaire aux Etats Unis il y a un an ? D’un petit media social créé en mars 2010 dans un appart’ de San Fransisco. A ce jour détenteur du plus rapide « 10 millions d’utilisateurs départ arrêté » de l’histoire. C’est « Pinterest » : une caverne d’Ali Baba d’images interestings. Quand on aime l’image et que l’on plonge un orteil dedans, c’est le grand bain assuré. J’y fais des brasses quotidiennes depuis que je l’ai découvert.

Cette piscine devient vite le coin idéal pour ranger vos images préférées, mais aussi pour collectionner vos passions, moissonner l’inspiration, brasser les idées, préparer le prochain voyage…

Je m’en sers pour présenter mon travail d’artiste autant que pour glaner de l’inspiration, suivre les artistes que j’admire comme Eric Zener (lui même utilisateur débutant, mais dont l’oeuvre est tres largement diffusée par les amateurs) et en découvrir de nouveaux. C’est comme cela que je suis tombé sur Amylee et son univers féminin gipsy-pop-glamour… son expertise des media sociaux, y compris bien sûr celui là. Son univers Pinterest est rafraichissant à parcourir :). C’est aussi en suivant de nouveaux artistes que j’ai découvert Saatchi online. Cette galerie a la gentillesse de  m’exposer  depuis généreusement sur facebook  et a choisi 3 de mes toiles sur son board Pinterest  « Poolside summer« .

 Bref, si vous avez une curiosité du beau, un penchant prononcé pour la serendipity, une tendance à garder ce qui vous a bien plu, une gourmandise des albums photo, un sens inné du scrapbook, vous allez sévèrement aimer ce petit « P » bien roulé.

Contrairement à Facebook, Pinterest ne connecte pas des amis , il relie des passions. Il ne vous demande pas d’inviter des amis à suivre vos dernières humeurs. Il vous permet de suivre les collections d’image qui vous ont intéressé. Beaucoup moins intrusif. Beaucoup plus inspirant. J’ai déjà presque réussi à convaincre tous mes amis. Si vous hésitez encore, faites un tour par ici pour essayer voir si vous allez résister. J’ai quelques doutes …

Happinterest !

 

 

 

« Poolside Chic » à Neuilly. Galerie Duvivier, 8 au 28 juin

Quelques toiles ont pris leurs quartiers d’été rue de Sablonville. Valérie Duvivier vous y accueillera dans sa galerie pour vous les présenter.

duel-de-sauterelles-a-renault-2012

Image 1 parmi 4

Le hasard faisant bien les choses, une de ces toiles s’offre un petit buzz en ce moment grâce au soutien de Saatchi. « Rouge » fait partie de 3 toiles qui ont été retenues dans la sélection « Poolside Chic » de Saatchi online, ce qui lui vaut de belles conversations sur la page Facebook de Saatchi … et sur Pinterest. Pinterest justement, je vous en reparlerai avant la fin de cette expo 😉

Eau douce

Laisser le sel sécher sur la peau après la mer. C’est une option. J’aime bien. Cela donne un parfum particulier à la peau et une saveur intéressante dès que l’on se lèche les babines. Rincer à l’eau douce, c’est bien aussi. Surtout si c’est dehors !  La douche devient alors un plaisir en soi.

"Eau douce" - A Renault 2013 - acrylic on canvas 120x40cm

L’eau devient embrun, le vent balaye tout cela. L’épiderme se lisse au fur a mesure que sable et sel glissent. Il perd en saveur mais gagne en douceur. Commence a respirer mieux. Donc a sourire. Je ne sais pas pourquoi, cette image me fait penser à la fille du « Peintre des étoiles ». Celle qui descend par la rue des Saules, avec du soleil sur son épaule … Les feuilles de saule sans doute ?

Besoin de vague

« Wave 04 » – A renault 2013 – Acrylic on canvas 73x54cm

 

C’est comme ça… j’en ai besoin. C’est probablement le sujet que j’ai le plus dessiné pendant mon adolescence. Mes cahiers et les marges de mes livres en étaient remplis. Des petites ourlées, des énormes effrayantes, des transparentes, des glossy, avec des lèvres fines et régulières ou bien déchirantes, des épaules anguleuses ou douces … Pour l’épreuve du bac, j’avais décidé que je trouverais un lien entre le sujet et une vague. « Représentez une confrontation entre l’infiniment grand et l’infiniment petit » :  cet épreuve s’est transformée en régal. Le « petit » était un surfeur.

Je suis fasciné par la vague. J’y vois une forme de beauté parfaite. Et par la surf culture. On y voit aussi des beautés parfaites. Je peux rester en observation longtemps, autant devant une série de micro vagues de rivage que de splendides tubes. C’est peut-être de là que me vient cette envie permanente de travailler le reflet et la transparence. Et aussi  les épaules.

C’est de là je le sais bien que me vient cette attirance tenace pour l’Australie.

 

On se retrouve à la Clère ?

La Clère, c’est le nom de ma plage. La plage, c’est là où toute les belles histoires commencent pour moi. Dans cette image, je retrouve la chaleur de l’été en début d’après-midi, juste après le café. On est sur la terrasse.

"On se retrouve a la clère ?" - A Renault 2013 - Acrylic on canvas 73x54cm

J’entends le vent thermique souffler en tête des chênes verts, prometteurs de belles glissages en windsurfs pendant quelques heures.    En attendant de propulser les voiles, il s’amuse dans la tignasse de ma fille. J’entends aussi les vagues qui commencent à rouler un peu plus bruyamment sur la plage à cinquante mètres de là.  On est sur la terrasse. Des tomettes anciennes qui renvoient une lumière ocre dans les ombres du T-shirt. C’est ici que l’on viendra prendre un thé après quelques heures en mer. Quand le soleil descend à l’Ouest. On y est si bien qu’on y égare volontiers son temps au soleil à bavarder. La lumière y est forte. Elle rend les silhouettes belles et l’envie de photographier forte. C’est souvent là où l’on se dit au revoir à la fin des vacances. Au revoir à cet amour d’île avec un petit pincement au coeur.

Serendipity et déferlante

C’est le bonheur de trouver ce que l’on n’était pas venu chercher : un phénomène naturel qui met du sel dans nos vie… et qui se régale des méandres du web.

Ici, c’est une recherche sur Morlaine lancée par la galeriste Valérie Duvivier. Google image lui répond généreusement par une mosaïque de mini-Morlaine.  Au milieu de ce patchwork coloré, Google a eu la gentillesse d’infiltrer ma toile « Underwater project » en fin de page 3. Flash. Promenade sur mon site. Contact. Quelques conversations et trois jours plus tard, nous nous rencontrons à Neuilly. Deux premières toiles sont déposées à la galerie.

"Underwater project" - Antoine Renault 2012 - acrylic on canvas - 115x80cm

J’aimais déjà Morlaine et la Serendipity. Les deux ensemble m’amènent dans cet espace d’exposition adossée à un atelier de Maître Doreur Encadreur. L’un des tous meilleurs de l’ouest parisien. Prolongeant deux générations d’expertise dans l’art de mettre l’art en valeur, Valérie Duvivier continue d’encadrer tout Neuilly mais souhaite aussi faire parler sa passion pour la peinture. Un bon endroit pour laisser en confiance deux de mes vagues préférées jusqu’à fin mai.

Donc, Si vous passez à Neuilly dans la rue de Sablonville, … Ralentir vers le n°30. Inspirer à fond pour bien remplir vos poumons. Jeter un œil à la vitrine : vous êtes en train de plonger sous une vague énorme, dans une eau hyper claire. Au-dessus de vous, des millions de bulles et autant d’étoiles, une masse liquide qui déferle. Au-dessous de vous, le sable d’une plage d’Australie. Ce n’est pas vraiment le sable de Sydney… mais vous êtes quand même vous êtes rue de Sablonville 😉 …

Cette toile est inspirée d’une photo extraordinaire de Mark Tipple, célèbre photographe australien. J’avais eu un flash moi aussi en découvrant les photos de son « underwater project ». L’histoire de cette peinture est elle même la résultante d’un beau petit travail de la fée serendipity. Et Mark est une des belles rencontres auxquelles la peinture m’a amené.

 

« L’attente »

Je ne sais pas ce qu’elle attend… Le premier jour de la suite ? Le retour du soleil ? Le sommeil ?

"L'attente" - A Renault 2013 - Acrylic on canvas - 73x54cm

Je ne sais pas à quoi elle pense pendant l’attente … Pourquoi une ville qui brille, c’est comme l’océan en contrejour ? A quoi ça ressemble, tout ça, d’en haut ? Est-ce que les vagues seront meilleures demain ?

Zen comme un Zener


"Zen comme un Zener" - Antoine Renault 2013 - 100x100cm

Il y a 6 ans exactement. Une semaine de Pâques glaciale à NYC. La neige est avec nous sur Central Park. Promenade dans Chelsea sous un ciel bien bas. Arrêt dans la galerie Henoch. Et là …. Lumière, reflets, transparence, fluidité, et une immense impression de sérénité. Choc visuel devant les toiles d’Eric Zener !!! Une découverte qui m’a énormément inspiré. Un peintre que je suis de près depuis et qui a la gentillesse de me confier parfois quelques conseils. Ce WE de Pâques dernier, j’ai osé essayer une copie pour la première fois. Un sacré défi, et un immense plaisir à la fois : j’adore ce que cette image dégage. Bonne nouvelle pour vous si vous passez à NYC en ce moment. Eric est à nouveau exposé en solo à la galerie Henoch depuis jeudi dernier.